Panat in postcardThe Ranums'

Panat Times

Volume 1, redone Dec. 2014

Contents

Volume 1

Panat

Orest's Pages

Patricia's Musings

Marc-Antoine

Charpentier

Musical Rhetoric

Transcribed Sources


 

A Banquet at the Hotel de Guise, 1671

(Source: Archivio di stato, Florence, Mediceo del principato, 4815 (CAB), correspondence from Paris to Florence, 1670-1671)

A grand fête was held at the Hôtel de Guise in February 1671, after the wedding by procuration of Marie-Angélique-Henriette de Lorraine, the daughter of the comte d'Harcourt, to a Portuguese nobleman, the Duke of Cadaval. For the signing of the contract, the bride was escorted to the Tuileries by her kinswoman, Marie de Lorraine ("Mlle de Guise") and by Louis-Joseph de Lorraine, the young Duke of Guise, Mlle de Guise's nephew, "accompagnée de tous les Princes et Princesses de la Maison de Lorraine" (Gazette de France, February 1, 1671). On February 8, the marriage was celebrated in the chapel of the Hôtel de Guise. Mme de Sévigné's comments about the fête that followed the wedding suggest the lavishness of the event. She alludes to "2000 lanterns" in the courtyards and garden, to the lights and ornaments that decorated Mlle de Guise's apartment, and to the supper with the queen to which a select group of ladies were invited. "Il y avoit quarante dames à table," she notes, "le souper fut magnifique." A ball followed (but there is no evidence that Marc-Antoine Charpentier wrote any music for this event).

Allusions to the splendid banquet made their way to Florence. Cosimo III de Médicis (and, one can presume, his wife, who was the sister of the young Duchess of Guise) was terribly curious, doubtlessly stirred by memories of the lavish entertainments that the Guises had organized during his own visit to Paris in 1669. So Cosimo sought a detailed description of the buffet offered that night by the Guises — Louis-Joseph de Lorraine, Duke of Guise, Cosimo's brother-in-law; Isabelle d'Orléans, his sister-in-law; and Mlle de Guise, his mother's longtime friend and correspondent. He instructed the Medici agent in Paris to do a bit of cultural espionage and send him a description of the table and its contents, because for his own "banquets" he wanted to "imitate" the "design of the table," which he had heard was very "ingenious" (March 6, 1671).

On April 3, the Parisian agent replied that he would talk with the Guise staff and obtain an exact description, but the individual in question was unavailable at the moment. (And by the way, would Cosimo like descriptions of banquets given by Verneuil and by the Chaulnes?) The reply was, of course, "yes," and Cosimo added that he wanted descriptions of the sort to be provided him on a regular basis.

On 15 May 1671, the long-awaited description of the banquet was dispatched to Florence:

"Le soupper que son Altesse Royale [Mme de Guise ] donna à la Reyne le 7 febvrier [....the top of this page is eaten and torn because the piece of paper was very long] à peu prez commme il ensuit:
La table estoit de 24 pied 4 poulces de long sur sept piedz de large. Il y avoit au milieu de la table douze petites cuvettes d'argent en facon de corbeilles remplyes de toutes sortes de fleurs quoy que rares dans la saizon et neuf girandolles garnies de neuf bougies chacune.

La table fust couverte de quatorze grands platz de vingt poulces de diametre dans lesquelz estoient les potages tous differendz et entre ceux la quatorze autres de quatorze à quinze poulces de diametre où estoient les entrées aussy de toutes facons differentes ce moyens la estoient accompagnez de 28 petitz platz de 12 poulces de diametre dans lesquelz estoient petitz potages et petites entrées toutes differentes aussy, et vis à vis des grandz platz estoient quatorze assiettes creuses de 10 poulces remplies de petites entrées sy bien que de chacque costé de la table il y avoit 35 platz tant grandz que petitz.

Outre 4 petitz platz de 12 poulces qui furent servys au bout de la table pour la Reyne, Monsieur et Mademoiselle, et touttes les Dames nomez [par?] la Reyne relevez de tous services c'est à dire quatre potages, 4 entrees, 4 platz de Ro[ts], 4 d'entremetz et 4 de fruict pour les autres ne furent relevez que trois fois. Le service fust couppé par potages, entrées, Ro et entremetz.

Les quartorze grands platz cy dessus mentionnez furent relevés de quatorze autres platz de mesme grandeur couvertz de Ros. Les quatorze autres d'apres où estoient les entrées furent relevez de quatorze autres de pareille grandeur sur lesquelz estoient des machines pour l'entremetz où il y avoit sur chacque machine 4 assiettes creuses et neuf porcelines ou potz de porceline fine, le tout remply de ce qu'il y avoit de meilleur et de plus Rare. Vis à vis de ces platz estoient vingt huit autres couverts de sept salades chacun, qui estoient 196 salades. Vis à vis des 14 autres grands estoient quatorze petits garnis de petits ros.

Le fruict estoit de mesme grandeur de platz sur ces grands estoient des machines faictes en triangle à 4 estages lesquelles estoiemt dorées sur chacque grand plat estoient 19 porcelines en pyramide remplyes du plus beau fruict crud qui s'estoit peu trouver dans la saizon garnies de toutes sortes de fleurs et tout cela jouant et debarassé faisant un assez bel effect Les quatorze autres estoient moings haultz mais avec autant de large et autant de porcelines remplyes de toutes sortes de confitures sieches, pastes,massepains, et biscuitz. Les 28 autres estoient couvertz de neuf porcelines, chacune remplye de toute sorte de liquide, ce sont 252 porcelines de liquide et pour les quatorze autres c'estoit toutes sortes de cresme en neige et autrement.

Pour les autres tables il est inutile de dire comme elles estoient servies. Cellecy dessus estant la plus considerable."

The reply that Cosimo's secretary sent back to Paris is an eloquent witness of Florentine esthetics: his master wished they had more about the symmetry of the tables, and so forth.