In the Archivio di Stato of Florence I happened upon two volumes containing the correspondence of Carlo Antonio Gondi, secretary to Duke Cosimo. While serving as the Duke's resident in Paris during the 1670s, Gondi had become quite close to Mlle de Guise. The following "fugitive pieces" provide rare insights into the warmth that could creep into Mlle de Guise's interactions with her social inferiors. One particularly interesting exchange involves a search for paintings for Mlle de Guise's galerie.
Med. del Prin 4783, letters to Gondi from "Diversi" in France, 1682-1686:
On 2 June 1683 Mlle de Guise asked for help in obtaining the requisite papal bulls for the new young woman who was to succeed her late sister as abbess of Montmartre. (By 6 August the bulls had still not been not issued....):
"Je suplie le Granduc [Cosimo III de Medicis] de me faire la grace d'ordonner à son Ambassadeur de rendre ses offices pour obtenir promptement les bulles de l'abaye de Montmartre si l'on juge à propos de joindre à la consideration que porterat ses offices les raisons qui sont dans ce memoire. J'espere que les longueurs de la Cour de Rome seront abregé et que nous obtiendrons l'expedition prompte come je le desire. L'on ne demande aucune grace pour se qu'il faut payer...."
The following undated letter from Mlle de Guise, written shortly after Gondi’s departure from France, shows how well she knew not only the former Resident in Paris, but also the Medicis who had protected her during the Guises' exile in Florence:
"Je vous envoye, Monsieur les lettres pour leurs Altesses et j'ay impatience d'aprendre votre heureuse arrivée, le temps a tousjours esté bien mauvais depuis vostre depart et se qui faict craindre que vous n'ayez eu bien de l'incommodité dans vostre voyage. J'espere que vous m'aures faict la grace de bien temoigner à leurs A. mes sentiments pour se qui les regarde et que vous voudres bien comme vous me l'aves promis que je m'addresse avec liberté à vous et que dans les ocasions où vous auries quelque chose à desirer d'ici, vous en ferez mesme et vous trovnesner [read: trouverez] chez moy dans touts mes domestiques une application entiere à vous servir et i joindre mes soins où ils seront propres. et chercheré toujours en touts rencontres à vous donner des marques de mon estime et de mon affection GUISE"
In the late fall of 1682, Mlle de Guise spoke of her sorrow about the death of her dear sister, the Abbess of Montmartre:
"Vous pouves Monsieur mieux juger que personne de l'estat où me peut laisser la perte de ma pauvre seur, puisque c'estoit la seule consolation que j'aves dans la vie et que vous connessies la tendresse et l'amitié dans laquelle nous vivions ensemble. Dieu seul me peut donner des forces de porter une telle separation et la douleur qu'elle me cause. Je vous suis, Monsieur, fort obligé de me souhaiter se soulagement et vous ne scauries avoir ses sentiments pour personne qui vous estime plus que je faits, GUISE"
Mlle de Guise asks Gondi to find some paintings for her gallery
A handful of letters exchanged by Mlle de Guise and the Medicis’ former resident in Paris sheds light on the princess’s esthetic preoccupations, and above all how Italian paintings could find their way to France.
The request for two paintings apparently reached Gondi indirectly. On 15 August 1684 he wrote Mlle de Guise:
"Je ne doute point que j'auray l'avantage de bien reussir dans la recherche de deux tableaux que V.A. desire pour sa Gallerie, qui soient d'anciens Pintres, originaux, de mesme grandeur en tant que ce sera possible, des plus estimés, et de devotion ou du moins qu'il n'y eust rien que de fort modeste, car je suis assuré qu'il y en a, et vers la fin de septembre je les veray avant toute autre personne et par l'aveu des meilleurs conoisseurs, et par l'approbation du Grandduc et de la Granduchesse mere, qui s'y appliqueront avec la dernier joye.... mais il seroit fort necessaire que V,A. sans aucun delay eust la bonté de me faire avoir la mesure de la grandeur proportionnelle aux places de sa Gallerie où ils doivent estre situés pour en choisir des plus approchants,"
Mlle de Guise replied on 15 December 1684:
"Je ne scaurois asses vous rendre graces du soin que vous voules bien prendre de me choisir deux tableaux d'entiens maistres agreables à la veue et de subjets de devotion s'il se peut ou du moins tres modeste. Je souhette qu'ils puisent estre estimés par tout et originaux sans contestastion pour la grandeur pour peu qu'ils n'exceddent pas cinc pieds ou aprochent de haut, sur sept de long ou aprochent, si ils sont de cette forme où si ils sont en hauteur de sept ou aprochent sur cinc ou aprochent de large, ils ne m'importent dequelle forme, pourveu que les 2 soient de mesme forme ou le plus aprochents de grandeur qu’il se pourra. Je souhetteres que vous men fisies scavoir le prix et la vray par laquelle vous desirer que je l'envoye. Je croi que par la mesme occasion le granduc ou la granduchesse elle ne voudroint bien me faire envoyer des cedrates et de l'aigre de Cedre, et je vous conjure encore que leurs A.S. aprouvent les tableaux parce que je desire fort que les connesseurs ne leur puise refuser leur aprobation. Les relations que vous me faites de vostre aimable princesse me donnent touts les jours plus d'envie de l'avoir vous scaves quels peuvent estre mes souhaits et les desirs que j'ay euse sur son sujet. Je desires fort sur le vostre d'avoir occasion Monsieur de vous servir et de vous donner des marques de l'estime que j'ay pour vous...." etc.
On 12 January 1685, Mlle de Guise not only provided more information about the sort of painting she wanted, she expressed her affection for Gondi. The Lillebonne princesses about whom she writes are members of the House of Lorraine. Three years later, Mlle de Guise scheme to disinherit the Grande Mademoiselle will would hinge upon a legacy to them. (See my "Mademoiselle de Guise, ou les défis de la quenouille," XVIIe Siècle, 37 [1984], pp. 221-231):
"Le Sr Zipoli [Gondi’s successor in Paris] m'a dict se que vous luy mandes touchant les tableaux que je vous ay prié de me choisir. Je ne suis point du tout pressée de les avoir aynsi [sic] Monsieur vous deves prendre vostre comodité tout se que je desire davantage c'est qu'il ne manque rien à leur beauté. Je ne me soucie pas de quelle forme ils soyent pourveu que les deux soyent de mesme ni de quelle grandeur pourveu qu'ils n'excedent pas cinc 5 pieds de l'on [read: long] et quatre 4 de large, proporation pour la hauteur; si ils sont en long, et si ils sont en hauteur; qu'ils n'ayent pas plus de 4 quatre pieds de haut et aux desous de cette mesure vous les pouves choisir, tels qu'il vous plaira, pourveu que les 2 soyent de mesme forme. Je ne me soucie pas de quelle grandeur ils soyent, mais si ils estoyent plus grands que la mesure que j'ay ditte ils ne seroyent plus propres pour le lieu où je les desire mettre, à quoy je suis particulierement attachée c'est qu’ils soyent reconnus par tout pour originaux sans contestation d'entiens pintres qu'ils soyent de devotion ou du moins que se ne soyent que subjets modestes et honestes, et je voudres aussi qu'ils fussent agreables à la veue apres ses esplications pour le fait, j'en dois faire due [?] bien particuliere escuses à quoy la liberté que je prends me doit engager. Il est vray que je suis honteuse vous estant aussi inutille de vous demander un plaisir que vous donnera tant de peines, mais vous aves desire que j'en usase avec cette confience et et ases [read: escuses?] donc celle que je prands et soyes persuaddé que j'aures une veritable joye de vous servir si fous me faisies la grace de me marquer que je puis estre utille à quelque chose que vous jugeasies vous convenir. J'ay encore une grace à vous demander, c'est de m'escrire confidament si vous ne scaves auqun engagement de mariage pour le duc de Modene et an cas qu'il ni en aye aucqun ce S.A. le Granduc auroyt quelque voye de rendre des offices pour Mlle de Lillebonne qui estant de la maison de Lorraine a beaucoub de parenté avec sa maison, je vous conjure de me mander en confience se que vous scaves sur cela, et quxcepté [sic] le Grandduc personne au monde ne puisse scavoir que je fous en ay escrit vous connenes [read: connaissez?] le merite et la vertu du sujet et j'ay tant d'estime et d'amitié pour ses deux princesses que je m’assure que vous ne seres pas surpris que je sois ocupée du desir de leur establisement elles sont toute deux fort embelies depuis que vous ne les aves veues et je puis dire qu'elles sont l'ornement de la cour presentement aussi bien que l'exemple de vertu et de modestie elles y ont une reputation qui faict un vray plaisir à ceux à qui elles apartiennent, voyes Monsieur que je vous escris come je vous parles pendant que vous esties icy Je m’assure que vus n'en seres point fasché puisque cette confience est apuyée sur mon estime pour vous qui ne peut estre plus grande ni le desire de vous la tesmoigner dans les ocasions de vous servir GUISE
Je vous conjure avant que de prendre les tableaux de m'en mandes le prix."
Gondi replied on 20 February. He had talked with the Grand Duke, who said he would keep the discussion about a possible marriage secret, but that he did not know what he could do. Modena had asked for the princess's hand 5 years ago, but she was too young. Now it may come onto the "tapis" again, so will Mlle de Guise please keep it secret? Melani, Gondi’s "ami intime," was now in charge of Modena affairs
On 16 March 1685, Mlle de Guise thanked Gondi for his letter:
"Je vous suis tres obligée des ouvertures que vous me faites. Il me paroit qu'il y a peu de disposition presentement à un ajustement de nostre cour avec celle là, mais se seroit un moyen bien sûr de sortir des embaras ou ils sont que alience que je desireres....."
Gondi and the princess exchanged New Year's greetings in December 1685 and January 1686. Then, in September and October 1686, when Gondi is ill, Mlle de Guise wished him well.
A year later, on 28 (or 18?) December 1686, she wrote Gondi again and informed him that she had found some paintings on her own:
"Il y a si longtemps Monsieur que je n'ay eu de vos nouvelles que je ne puis m’empecher de vous en demander et de celles de vostre cour, où je prends toujours la mesme part. Les gazettes nous en apresnent quelque fois mais l'on ne se contene pas d'en scavoir de si generalles. Je ne vous puis dire autre chose des miennes si se n'est que par la grace de Dieu je suis toujours dans la mesme santé qui n'est alterée d'auqune incomodité. Je croi aussi vous devoir dire que je rencontre heureusement cest esté deux tableaux qui ont rempli les deux places dans ma galerie où j'en desires de grands d'une mesme grandeur, et comme vous m'avies faict la grace de vous informer où j'en pouves rencontrer, je crois [glued by seal] vous devoir faire scavoir que je n'en cherche plus de cette grandeur et vous rendent [sic] mille graces de la peine que vous aves prise pour m'en faire trouver et vous faire encore mille escuse[s] de l'embaras que cela vous a donné. Il me reste à vous demander toujours la continuation de vostre amitié et vous asssurer qu'on ne peut la desirer d'avantage ni en faire une plus particuliere estime que je fais. Je voudres vous le faire parestre par quelque service si vous me jugies propre avant de rendre quelq'un vous me feries un grand plaisir de m'employer GUISE"
Shortly after that, on 31 December, Gondi wishes her a happy New Year: "... et que mes souhaits ne se bornent point pendant le cours de ladite année puisqu'ils renferment en eux la vaste estendue d'une infinité d'autres apres."
(4785) 1687-1689, another busta of letters to Gondi from "Diversi," and that contains the minutes of his replies.
On 1 February 1687 Gondi answered Mlle de Guise’s letter of December 18 (28?), 1686:
"Mon plus grand avantage n'est en tout temps que celuy de rendre mes obeissance à Vostre Altesse, qui m'ayant voulu faire connoistre son intention par sa lettre du 18 decembre de ne plus vouloir les deux tableaux qu'elle cherchoit pour les placer dans sa galerie, puisqu'elle en avoit heureusement recontré deux, qui ont remply les deux endroits où il manquoient dans sadite Galerie, je m'y rendray conforme en n'en faisant plus de recherche. Je dois bien asseurer V.Altesse que je ne pouvois jamais recevoir de plus grande joye que d'avoir appris par tout ce qui a pleu me mander, que sa santé est toujours la mesme, point alterée de la moindre incommodité, car c'est ce que je souhaitte ardemment et sur quoy je ne neglige pas d'en faire des grands voeux au bon Dieu, sa conservation n'estant que trop precieiuse et que je luy desire pour une tres-longue suittes d'une infinité d'année.
Le Grand Duc, la Grande Duchesse mere et tous nos princes sont dans cette ville, ne pouvant pas se mieux porter, le grand froit pour tant se fait sentir dans se sejour, quoy que d'ordinaire les hyvers y soyent fort doux. Mr Zipoli n'oublie jamais de me mander de ses nouvelles, il en est positivement chargé et il remplit fort bien ses devoirs. Et je ne doute point qu'il ne luy rende compte aussy de ce que regarde ce pais et cette cour, où l'on a toute l'estime imaginable, jointe à une reconnoissence tres parfaitte pour tous les sentimens obligeants de V.Alt., qui en est aussy suppliée de la continuation. C'est de quoy je dois m'acquitter dans celle cy suivant l'ordre que j'ay, pendent que je veux esperer que V.Alt ne voudra point me refuser sa protection et de me croire pour a jamais d'une soumission profonde, ...
Then, on 7 November 1687, Gondi again wrote her, apparently on behalf of a grateful Florentine woman (the minute is marked, upper left: "Pour Mad. La princesse"). This minute suggests that gift-giving between the Hôtel de Guise and the Medicis of Florence (frequently mentioned in letters of the 1660s) had continued into the late 1680s – and that M. Du Bois’s request for Mazzaferrata’s music and his dispatching of materials about conversions (including a libretto for the Medici musicians), were not exceptions:
"Il faut que je vous advoue mon embaras auquel ma confusion m'a plongée me voyant depourveue d'expressions asses capables à bien expliquer à proportion tout ce dont je vous suis infiniment redevable. La juppe et le manteau dont vous aves eu la bonté de m'honnorer avec les coiffes et les rubans sont si beaux, si magnifiques et si bien...." etc...