Panat in postcardThe Ranums'

Panat Times

Volume 1, redone Dec. 2014

Contents

Volume 1

Panat

Orest's Pages

Patricia's Musings

Marc-Antoine

Charpentier

Musical Rhetoric

Transcribed Sources


 

Mlle de Guise and her rank as princesse fille

Lettre de Mademoiselle de Guise touchant les Duchesses qui pretendent passer devant les princesses filles

(Autograph, and with her phonetic spelling preserved but a few accents and periods
 added for clarity, BN, Clairambault, 718, fols. 399-401)

Marie de Lorraine was very proud of her rank as a "foreign princess of the House of Lorraine, naturalized in France." However, although she had secretly married the Count of Montrésor, she was officially a "maiden princess," a princesse fille. (Further complicating her social rank was the fact that in the 1670s the deaths of the last males of the House caused her to become a French duchess, that is, Duchess of Guise.) The question of precedence for maiden princesses over ere French duchesses was a burning issue for her, because it touched the House of Lorraine as a whole. One January day of an unspecified year, she therefore wrote this letter to Gabriel de Roquette, who was named bishop of Autun in 1666 and who was her confident and, according to his detractors, her "Tartuffe":

Paris, se 27 de Jenvier. à midi.

depuis que ie ne vous ay veu j'ay sceu par Me Darmagnac [another princess of the House of Lorraine] les fortes instences que les Duchesses font de passer devant les princesses filles. ie ne suis pas en peine de l'effect de leur pretention ayant une pleine confience en la juctice du Roy et qu'il ne voudra pas faire une nouveauté de cette consequence pour maltraiter des personnes qui ne respirent que son service et de luy plaire en petites choses comme en grandes. l'exemple du sacre de la Reine Marie de Medicis qui est le dernier et celuy de la plus grande ceremonie pour les fames marqué asses que les Duchesses n'avoyent point en se temps une pareille pretention, ou que ce fut à leur confusion, quoy qu'elles ne fussent que tres peu en nobre, toutes personnes d'un merite particulier et de la plus grande calité du Royaume, ie crois encore que dans les conjonctures où son Altesse de Lorraine poura peut estre se rendre utile au service de sa Majesté elle ne luy voudroit pas faire un outrage et si le Roy me permit j'oserai le faire souvenir des paroles grandes qui sont sorties de sa bouche en ma faveur que j'ay gravées dans mon coeur pour ne les oublier Jamais. J'oserai encore faire souvenir sa Majesté que je luy ay obei aveuglement quant il m'a commendé et se m'est une sureté entiere de n'estre toujours bien traité. depuis se temps il n'a rien veu dans ma conduite qui luy aye peu deplaire. vous m'avez donné plusieurs fois les assurences de sa protection se que sa Majesté a eu la bonté de me confirmer elle mesme, Apres tout cela vous voyés bien que ie ne puis estre en inquietude, cependant dans l'ocasion ie vous demande comme à celuy qui a esté tesmoing de la passion je j'ay d'estre agreable en toutes choses et de la satisfaction que sa Majesté vous en a tesmoigné de vouloir dire s'il est besoin [de] quelque chose de se que je vous mande ou de m'avertir si vous ne le pouvés afin que j'aille moy mesme le faire quoy que ie sois enrumée. vous scavez qu'en pareilles rencontres l'on voi[t] la nuict comme le jour. je crois pouvoir prendre cette confience en votre amytié et que vous estes aussy persuadé de mon service quant je serai assés heureuse pour vous en rendre

Marie de Lorraine

Je traitte [l']affaire comme si elle ne regardoit que ma personne et notre maison. l'on scait pourtant assés que c'est un interest commun avec les maisons de princes qui sont en France que l'on considerera.