Source: BN, ms. fr. 23498 and ms. fr. 23498: handwritten "Nouvelles ecclésiastiques"
Back in 1995, I came upon the following tidbits about Lully when reading through the "Nouvelles ecclésiastiques." I shared this discovery with Jerome de la Gorce, but since he did not quote it in full in his Lully (Paris: Fayard, 2002), p. 348, I am making the full texts of these "Fugitive Pieces" available to the public.
Lully's morals (ms. fr. 23498, fol. 6):
January 27, 1685: "Le Roy a menacé Baptiste Lully, Italien trop fameux, s'il continuoit en ce que Tertulien apelle un monstre, de le faire brusler, ce qui a fait dire que l'opera s'en iront bien tôt en France. Sa Majesté a fait enlever un page de la musique trop ami du Florentin pour le faire enfermer et punir à St Lazare. Il a accusé plusieurs jeunes seigneurs, et le Roy a dit qu'il feroit punir ce desordre desormais aussy severement que le poison."
Lully's Death (ms. fr. 23498, fols. 188-188v)
March 26, 1687: "J'ay beaucoup de particularités à vous ajouter de la mort de Lully. Son curé de la Magdelaine de la Ville l'Eveque, à la porte St. Honnoré, s'estant presenté plusieurs fois dans sa maladie et refusé sur divers pretextes, se fit passage à la chambre du malade, et luy dit qu'estant son pasteur et devant repondre de son ame, il venoit savoir s'il ne vouloit pas songer à la mettre en estat de paroitre devant Dieu. Lully luy dit qu'il voyoit son dircteur à son chevet, qui ne le quittoit pas. C'estoit l'Augustin déchaussé des Petits Peres, que quelques uns appellent des Capucins d'ebeine à cause de leur grand barbe et de leur habit noir. Le curé demanda à Lully s'il ne vouloit pas communier. Le malade dit ouy. Le curé repondit qu'il empecheroit que qui que ce soit au monde lui administrat les sacremens et l'enterrat en terre Sainte, s'il ne faisoit une amande honnorable publiquement devant sa paroisse, en la personne de ceux qu'il luy emmeneroit, de sa vie scandaleuse, et qu'il n'assurat qu'il ne se mesleroit jamais plus d'opera, qu'il le feroit cesser déz le jour meme, et qu'il prieroit sa famille de se departir de ce miserable commerce. A ces mots toute la famille paslit, et Franchine, son gendre, qui est ordinaire de chés le Roy, dit d'un ton haut, Vous poussés les choses trop loin, Monsieur, et c'est par un zele indiscret et faute de lumiere que vous exigés que nous renoncions à l'opera. La musique n'est pas deffendue. Vous faites outrage au Roy pour qui Mr De Lully a travaillé, et de ce pas je vay m'en plaindre à Mr l'archeveque. — C'est mon superieur repartit le curé. Je feray ce qu'il ordonnera. Mr de Paris estoit à Versailles. Franchini y fut en poste. Il luy parla et fit parler par les puissances, et voicy le billet que Mr l'archeveque ecrivit: Mr le curé de la Magdelaine donner les sacremens à Mr de Lully au cas qu'il le trouve veritablement contrit et penitent. Franchine porte le billet en poste à Mr le curé, qui soutint que Mr de Paris le confirmoit dans son sentiment, et il persista à refuser de donner les sacremens si on n'acomplis---[illegible owing to binding fold] pas les conditions canoniques qu'il avoit expliquées. Elles furent suivies de point en point. L'opera cessa pour ce jour. On fit entrer grand nombre de gens dans la chambre de Lully, et il demanda pardon du scandal qu'il avoit donné, pria le peuple de prier pour luy, er renonça aux opera. Sur cela on luy aporta le St Sacrement, mais on rejoua l'opera le lendemain, et il n'est mort que quinze jours aprés. Sa familee enragée contre Mr le curé, ne luy a pas fait present du corps, quoy que Lully eut marqué qu'il vouloit estre enterré à la paroisse, et a donné les mil escus destinés au curé aux Petits Peres, plus commodes avec le corps."
By 1691 the monument at Notre-Dame-des-Victoires was finished (ms. fr. 23501, fol. 84v)
May 1691: "Vous ay-je mandé le mausolée que les Petits Peres augustins dechaussez ont elevé dans leur eglise à Batiste Lully, l'un des plus infames personages qu'il y ayt eu, independamant de ses metiers infames. Le zelé Mr Feuillet l'ayant sceu, en a parlé fortement à Monsieur, et il en a écrit meme à Madame de Maintenon par Monsieur, à qui il a donné sa lettre pour elle. On en verra l'effet, que l'on croit favorable."