In the Medici archives at the Archivio di Stato of Florence we came upon some letters sent from Paris to the administrative officers of Grand Duke Cosimo III, in the 1670s and 1680s. Quite a few letters were written by Monsieur Bault de Saint-Frique, who signed with a fermesse, that is, a capital S with a line connecting the ends of the letter. (Unfortunately for visitors to this website, I copied out only a few excerpts from his correspondence.)
Saint-Frique’s name crops up in the circle around Gaston d’Orléans and his family: for example, in the mid-1650s he was Gaston’s emissary to the Grande Mademoiselle. And a notarized act signed by Mme de Guise in 1676 bears Saint-Frique's signature and proves that these letters were written by Henry de Bau, chevalier, seigneur de Saint- Frique, baron de Romainville, Gaston's premier chambelan. During the 1670s Saint-Frique clearly become quite close to Carlo Antoino Gondi, resident in Paris for the Grand Duke of Tuscany; and when Gondi returned to Florence, to be the prince’s secretary, Saint-Frique kept his friend informed on a variety of subjects.
The other letters came from Anne-Alexandre de l’Hôpital, Count of Sainte-Mesmes, who likewise "belonged" to Gaston, and then to his widow (as her écuyer) and daughters. For example, when everyone else refused, Sainte-Mesmes agreed to carry the train of Gaston’s teenage daughter, the future Mme de Guise, so that she could participate in Louis XIV’s wedding procession; and when one of Gaston’s other daughters, the Grand Duchess of Tuscany, returned to France in 1675, Sainte-Mesmes was appointed to be what amounted to her jailor – although he was officially described as Mme de Toscane’s chevalier d’honneur. The job was not without its frustrations, as Sainte-Mesmes’s letters show.
All letters are in the Archivio di Stato of Florence, in the Mediceo del Principate collection. The number of the specific busta (volume) is shown in italics and within parentheses, at the end of each letter: (4783), (6265), and so forth.
The earliest letter from Saint-Frique that caught my attention is dated 31 May 1677. He first alluded to the Poison Affair, because arrests were being made and suspicion was falling upon Italians or persons somehow connected to Italy or Italians (Ranum, Portraits around Marc-Antoine Charpentier, p. 467). His attention then turned to court festivities, and to Mme de Guise:
"Les prisonniers qui sont dans Vincenes ont, ce dit-on, languis quelques jours tant pour les engager à donner advis à leurs compatriotes de mieux traitter les nostres que pour obliger leurs principaux officiers d'en estre les cautions. Enfin cela est reveu [?] et presentement ils sont beaucoup mieux norris et ne manquent de rien. La cour est extremement grossie depuis l'attente asseurée du retour du roy. Toutes les dames y sont revenues avec de nouveaux charmes, et jamais Versailles ne fust plus beau plus paré et plus adjusté qu'il est. On y travaille encore avec grand soing, grands prepartifs et grande despanse, et l'on peut dire que touts les desseins du roy sont grans et que dans les plus petites choses il y fait tousjours esclatter l'eslevation de son genie et de sa magnificence royale. Madame de Guise continue dans une grande devotion. Elle ne perd aucune occasion de bien faire; et trouve plaizir de faire sa cour et de singer à ses affaires domestiques; elle est presentement occupée à verifier la friponerie d'un particulier de Bordeaux qui s'est fait payer deux fois par feu Monsieur d'une somme de cinquante mil escus. L'affaire est au Conseil du Roy qui se poursuit fort rigoureusement." (4819)
The next letter that I copied a passage from is dated 20 November 1682. It is addressed to Gondi. Saint-Frique’s summary of Mme de Guise’s charitable activities is tinged by his characteristic biting wit:
"Mme de Guise est devotte à vint et quatre caras. Elle songe continuelement aux charités des prieures, elle leur donne tout ce qu'elle peut et n'en a rien diminué depuis la perte qu'elle a fait dans ses marais salans qu'elle a de Poitou, où la mer, les neiges et les pluyes ont quasy tout ruiné sans ressource; on ne joue jamais ches elle qu'il n'y aye a chaque scenace une boëte des pauvres remplie quasy du quart de tout ce qui se gaigne à chaque reprise. Enfin, elle en fait son capital en cette vie, elle en aura le proffit induitablement dans l'autre. Elle fait tout ce qu'il faut pour escalader le ciel." (4783)
Saint-Frique included a poem about Lully’s homosexual transgressions:
"Sonnet sur Lulli:
Par quelle cruauté par quel ordre barbare
Me vient on enlever l'objet de mon amour,
Faut-il le voir partir sans espoir de retour
Et souffrir que Brunet soit mis à St Lazare.
Puisqu'ainsi contre moy le Destin se declare
Je veux quitter le monde et me cacher au jour
Et ne m'empressant plus à divertir la cour
Je sçauray m'esloigner et fuire qui nous separe.
Ha grand Roy si jamais secondant tes desirs
J'ay trouvé le secret d'augmanter tes plaisirs,
Ne me refuse pas la grace que j'implore.
En me rendant Brunet fais cesser mon ennuy
Ou si tu ne veux pas que on le delivre encore
Du moins daigne ordonner qu'on m'enferme avec luy.
Babtiste dit qu'il ne fera
A l'avenir plus d'Opera
Grand Roy voyez la peine o ben
Rendez luy la Climene m'entendes ben
Lulli prenez bien garde à vous
Nostre Monarque est en courroux
Il a bien lieu de l'estre — o ben
Car vous meritez d'estre M'entendes ben.
Dans St. Lazare on a mis
De Lulli le cher Adonis
Pour y voir son deriere — o ben
Non pas de la maniere — m'entendez ben." (4783)
On 9 April 1683, Saint-Frique expressed some thoughts about wittiness and friendship; and in the process he revealed the depth of their friendship:
"Un demy serieus enjolivé des Agreementz de vostre belle humeur tousjours spirituelle est asseurement une conversation bien plus agreable et plus sortable à vostre ministere qu'un franc galimastias qui ne peut convenir entre gens aussy esloignés que nous sommes, pleust à Dieu que la proximité des lieus plus grande nous permit un entretien plus effectif et plus solide. Je ferois convenir les espritz les plus prescautionés que sans aucunne innovation considerable et sans bruit on pouroit faire de augmentations justes et sans bruit dans le revenu ordinaire, mais puisque vous y soyés des oppositions formelles dans les esprits des ministres, il n'y fault plus penser, et l'on doit se rettrancher sur l'estat de vostre presente situation, qui est assés tranquile et qui peut par la suitte devenir plus considerable par les cognoissances que vous avés des chozes, et par les lumieres plus eslevées pour les interestz des cours dont vous estes tres esclairé. Le tems fera faire ce discernement au maisitre qui apres cela ne manquera pas pour ses propres interetz de vous placer où vous devés estre. Il faut ce dit-on laisser venir le Boitteus, c'est Mr le temps; avec lequel on vient à bout de toutes choses...." (4783)
On 5 June 1684 Saint-Frique informed Gondi that Mme de Toscane was visiting Monsieur de Sainte-Mesmes at his country house:
"Mme la Grande Duchesse est à Ste Mesme, où elle chasse et se promene. Elle lit et prie Dieu, fait des charités sourde et s'informe soigneusement des miseres particulieres pour y remedier. Elle doit venir au premier jour faire sa cour, et peut de temps apres s'en ira à Alencon à son ordinaire." (4783)
And a month later came a few words that seemed to be praising the Grand Duchesse, dated 26 (?) July 1684:
"Je suis bien convaincu de la joye que vous avés receu de la force [? fold of paper] des sentimentz de pieté de Made la Grande Duchesse. Elle est exacte aux prieres de la communauté de Montmartre, soigneuze de se faire informer des bezoins des pauvres, et de leur faire bien des charités. Je puis vous dire que tout le monde en est tres edifié et que le roy est extremement satisfait de sa conduitte." (4783)
On 12 November 1685, Saint-Frique filled Gondi in on the last moments of Chancellor Michel Le Tellier, who – unable to breathe and therefore unable to lie in bed, would sit in a chair, his arms on a table, gasping for air:
"Il a dit en mourant tant de choses obligeantes à Mr de Louvois et sy tendres que M. l'archevesque de Rheins [Le Tellier’s other son] paroist tres mal contant de cette grande distinction, quelque raisonable qu'elle soit. Il a fait deux testamentz qui ne sont point ouvertz. Il y en a un qui ne sera ouvert qu'aprés la mort de Made la Chancelliere." (4783)
Saint-Frique’s letter dated 14 January 1686 again talks of Lully:
"Baptiste Luly a esté tres dangereusement malade, mais il est ressuscité avec les meilleurs intentions du monde d'embellir le theatre incomparablement mieus qu'il n'a jamais fait." (4783)
On 16 February 1686 Louis XIV and Lully were grist for Saint-Frique’s gossip mill. The king had been spending vast sums to reward Nouveaux Convertis, he noted; and he added:
"Si son bon exemple fait des Tartufes, tant pis pour eux, qui henfera [read: en fera] bien trouvera [sic] où se surchere montera. jusque à present il n'y a que Luly qui perd, car le roy donne aus pauvres qu'il donoit à Luly toutz les hyvers pour les opera representés à Versailles. Il n'y en aura point cette année, mais il y aura des sermons à son escient de trois predicateurs qui preschent chacun quinze jours pendant le Caresme. C'est une nouveauté qui me paroist bien inventée, car les predicateurs suffriront moins de precher quinze jours seulement que d'en precher quarante, et les auditeurs seront plus satisfaits d'en entendre trois qu'un seul: ‘changement de Corbillon donne appetit d'oublis’ Ce proverbe est tres veritable." (4783)
His letter of 16 February 1686 reveals that Saint-Frique was close to the royal princesses who lived in the Luxembourg Palace (also called the "palais d’Orléans"). Again, he said laudable things about Mme de Toscane::
"Madame la grande duchesse vient presque tous les jours jouer chés Made de Guize, fors ses jours qu'elle se trouve aus assemblées des pauvres et des dames de pieté où qu'elle va visiter quelques esglises ou lieus de devotion." (4783)
A few days later, on 22 February 1686, he again evoked Lully and how poorly the Florentine was taking Louis XIV’s piety:
"Le roy continue ses soins avec ferveur pour l'entiere destranchement des huguenots et donne un sy grand exemple d'une veritable devotion qu'on ne peut doubter qu'il puisse avoir rien de plus cher que son salut, celuy de tous ses subjects et la gloire de Dieu: car enfin c'est tout de bon, il n'y a pas lieu de soupçonner la sincerité de sa pieté. Les divertissements de Versailles sont bien diminuées, Monseigneur [the Dauphin] et Monsieur [Louis’s brother Philippe d’Orléans] qui ne sont pas dans cette austerité de vie ne voulurent pas se priver du plaisir du nouvel opera qui fut representé vendredy passé. Il y eut un sy grand monde qu'on ne pouvoit plus y entrer du tout, plus de 100 personnes sur le theatre et un louys de chacun touts les loges pleine de dix personnes vous scavés que sept les remplissent et sont incommodes. L'amphiteatre et le parterre et le paradis estoient sy confusement remplis qu'on ne pouvoit sans estonnement comprendre la quantité du monde qui y estoit. On pretend que Luly receut ce jour là dix mil frans, il en estoit sy en colere qu'il battit touts ses valets et n'eust pas la force de souper par ce que sur les sept heures il avoit fait collation et avoit tout seul mangé une bonne poularde et la moitié d'une seconde, et n'avoit beu que quatre ou cinq coups. Le pauvre homme faillit tomber en foiblesse apres cela. Jugés de sa douleur et de la compassion qu'il fit à tous ses amis." (4683)
Sainte-Mesmes’s letters – which focus on Mme de Toscane and her circle – are characterized by a very different tone. One of the earliest I read was sent to Vittoria della Rovere, Cosimo III’s mother (and Mlle de Guise’s close friend from her days as an exile in Florence). Dated 20 March 1671, it informed her that Mme de Guise had miscarried:
"L'acouchement avant terme de Made de Guise nous a un peu allarmé mais elle esté si bien secourue par l'ordre de Madame [d’Orléans, her mother] qui luy avoit envoyé Made Robinet qu'elle en a esté quitte en peu de temps, c'est à dire qu'elle a soufert d'horibles douleurs pendant six heures apres son acouchement. ... Ste Mesme (6161)
A few months later, 7 August 1671, he sent still more doleful news to Florence:
"Je ne me donné point l'honneur d'escrire à V.A.S par le dernier ordinaire sur la mort de M. de Guise. Je le fais aujourd'huy pour m'aquiter de mon devoir et pour continuer à V.A.S. de nouvelles protestations de mes respects. On peut dire que la mort de Mr de Guise n'a pas moins surpris et affligé toute la Cour qu'avoit faite celle de feue Madame [Henriette d’Angleterre] l'année passée. Madame et Mlle de Guise se sont renfermée à Montmartre pour y passer quarante jours où elle[s] ne voient personne si ce n'est la maison royalle. Monsieur les y fut voir des le lendemain qu'elles s'y furent retirées. On fait cependant aerrer l'hostel de Guise en y brulant force choses. Le petit enfent [the little Duke of Alençon] y est toujours et touts les medecins concluent qu'il ne le faut point changer d'air. On s'est contenté de bien baricader son apartement en sorte qu'il n'y ait aucune communication avec le reste. Il seroit à souhaiter que Madame et Mlle de Guise fussent dans une maison où elle[s] pussent recevoir des visites pour faire quelque diversion à leur douleur et finir bientot des compliments qui ne sont point à propos de renvouveller comme il faudra faire quand elles seront hors de Montmartre et qu'elles recevront leur[s] visites." (6161)
The bulk of Sainte-Mesmes’s correspondence dates from the years when he was part of the Grand Duchess of Tuscany’s household. (He received the appointment on or about 30 August 1675.) These letters provide glimpses into what life at the court of Louis XIV was like for courtiers and their householders.
One of the earliest letters about Mme de Toscane is dated 20 September 1675. Louis XIV had visited his first cousin at Montmartre and had tried to make her understand the conditions agreed upon prior to her return to France. Now, the King and the Abbess decided that an entirely new household must be set up for her. These changes would also affect Mme de Guise (the other "princess" to whom Sainte-Mesmes refers), because several of her ladies-in-waiting were fomenting dissension:
"La visite que sa Maiesté a rendue à Mad. la Gde Duchesse a produit le changement de sa dame d'honneur en la personnne de ma femme. Je ne vous diray point, Monsieur, toutes les raisons qui ont fait desirer cela à Madame de Montmartre, mais seulement que du Saussay, Madame du Bouchet, la Saunière et Cherenton s'estoient tellement emparées de l'esprit de nos deux princesses qu'elles ne feignoient plus de dire à tout le monde l'aversion qu'elles avoient de demeurer dans la maison de Montmartre, non contant [sic] pour rien l'escrit signé de leurs Altesses seren~, Madame de Guise ne pouvant s'empescher de tesmoigner le chagrin et l'ennuy où elle estoit de se voir engagée d'aller quelquefois demeurer à Montmartre par la compassion que lui faisoit Madame sa soeur. Mais ce changement de dame d'honneur a bien renversé les projets qui se faisoient de demeurer ensemble dans Luxembourg et Madame de Guise, poussée par le conseil de du Saussoy, a fait et dit force choses contre moy à Madame la Gde Duchesse pour luy oster le peu de confience qu'elle y pouvoit prendre à quoy elle n'a pas neantmoins p[oint/pas?] reussy." (6265)
In a letter written in June 1676, not long after Sainte-Mesmes and his wife had taken up their responsibilities as "chevalier d’honneur" to the Grand Duchess, he comments that his makeshift quarters at Montmartre were a former orangerie! Scarcely a suitable reward for his two decades of service to the House of Orléans! Although he was trying to disregard these physical hardships, Sainte-Mesmes could not overlook the disputes that kept breaking out between Mme de Guise and Mme de Toscane:
"Je sacrifierais cela [his inadequate lodgings] de bon coeur pour l'union de Me la Gde duchesse et Mme de Guise; mais comme cela fait un effect tout contraire et que Me la G.D. a pris cela pour une rupture que Madame sa soeur vouloit faire, je n'y pas pu, quelque soing que j'aye prise de tesmoigner de ne m'en pas soucier empecher que cela n'ay fait un bruit, et d'autant plus que l'on a veu que je ne m'estois point attiré cet orage puisque Madame de Guise a bien voulu s'en expliquer avec moy avec plus d'honnesteté que je n'en devois attendre, c'est à dire qu'estant à Mme la Grande Duchesse on ne doit pas esperer de loger dans le Luxembourg. Je vous asseure, Monsieur, que nos petites cours sont épineuses, il s'y mesle des esprits brouillés qui viennent à la traverse dont on a bien de la peine à se parer. Mademoiselle de la Force, qui est aupres de Mme de Guise n'est pas le moins dangereux, cela fait des histoires dont les gens ausy serieux que je le suis ne se divertisse guere. ... Je fais ce que Madame de Montmartre [that is, the Abbess] et Mr le resident [for Tuscan affairs] me conseille, je souhaiterois que Madame la grande duchesse me voulut considerer et traiter selon le rang que j'ay toujours tenu dans le monde, mais quoiqu'elle ne le fasse pas..." I'll remain her faithful servant, he asserted, before signing his letter: L'Hospital de Sainte Mesme (6265)
Despite Grand Duke Cosimo’s intention to keep his estranged wife a virtual prisoner at Montmartre, Louis XIV relented early on, and he was soon allowing Mme de Toscane to attend court entertainments. For example, on 10 July 1676, Sainte-Mesmes wrote from Paris that the Grand Duchess had been at Versailles for a week, to see "les illuminations"; and that she was thinking of going to Villiers Cotterets for a week in October, after the Duchess of Orléans’s confinement:
"SAR dans les voiages qu'elle fait à la cour ne resoit [sic] point de visites dans son apartement, se tenant le plus qu'il luy est possible aupres de la Reyne, voulant par une bonne conduite engager le Roy à la faire venir souvent." (6265)
On 4 October 1676 Sainte-Mesmes informed Gondi that the Grand Duchess had visited his country house at Sainte-Mesmes, and that, no sooner had they returned home than they began preparing for a trip to the chateau of Saint-Cloud, the residence of Louis XIV’s brother, Philippe d’Orléans. The little Duke of Chartres and his sister were to be baptized. (According to the Gazette de France, the festivities included an "opera," almost certainly a "little pastorale" by Marc-Antoine Charpentier (H. 479):
"... et nous en voilà de retour pour aller demain à St Clou au babtesme des enfens de Monsieur [that is, Philippe] où il y a de grands preparatifs de festes. Les dames y seront fort parées. Mme la Grande Duchesse prendra un habit de deuil à cause de la nouvelle de la mort de l'archiduchesse d'Inspruc. Cette feste-là ne m'ambarasse pas tant que celle de Villiécotrets au commencement du mois prochain, où toute la cour sera pendant quinse jours pour y prendre des divertissements de chasse. ... Il y aura peu de logement pour la quantité de monde." (6265)
A month later, in a letter dated 20 November 1676, Sainte-Mesmes told of Mme de Toscane’s presence at other court festivities:
"Les festes de la Saint Hubert se sont passées à Versailles à peu pres comme on auroit fait à Villiers Cotrets, c'est à dire que pendant sept jours il y a eu tous les jours chasse, comedies françoise et italienne et bal. ... L'on me voyoit dormir au bal sur mon siege comme si j'avois esté bien à mon aise. Nous serons en repos jusqu'à l'opera qui sera vers le 15 janvier." (6265)
On 14 January 1677, Sainte-Mesme wrote Gondi from Saint-Germain-en-Laye, where he expected to spend eight or ten days keeping watch over Mme de Toscane, who had been granted permission to attend Mardi Gras festivities there. (The Grande Duchess had been dancing and riding; and , not surprisingly, she continually delayed her return to Montmartre.)
"Cependant, ce changement [de résidence] ne nous embarasse pas peu, la saison est rude, nous sommes mal logés et loin du chasteau où il faut monter six vint marches quatre ou cinq fois par jour pour aller à l'aparement de Mme la Grande Duchesse, n'avoir point de maison où l'on puisse se faire accomoder à manger, prendre tout ce qu'on a besoin dans les cabarets où l'on est fort mal quoi qu'il en coute beaucoup, c'est un estat où nous [he and wife] ne nous sommes jamais trouvés que depuis que nous sommes à Mme la Grande Duchesse et que nous ne pouvons pas continuer par bien des raisons." (4768, file 1)
In a letter dated 28 March 1677, Sainte-Mesmes poured out his frustrations to Gondi. Financial commitments were not being kept:
"Vous scauvez, Monsieur, qu'un peu avant qu'on m'eut envoyé pour recevoir Madame la Grande Duchesse à Marseille [in 1675, when she returned to France], Mademoiselle de Guise demanda au Roy le gouvernement de Guise pour moy, mais le gouverneur estant rechapé de sa maladie, cela demeura en atendant d'avoir son effect quand le cas arriveroit. Cependant j'ay toujours receu de Mademoiselle de Guise des tesmoignages d'une bonté particuliere, et cela m'a donné lieu de croire que ce qui m'a empesché d'avoir ce gouvernement-là presentement qu'il vient d'estre donné à un lieutenant des gardes du corps du roy c'est que Mademoiselle de Guise et Madame de Montmartre ont pensé que si j'estois pourveu du gouvernement, quelque engagement et resolution que j'eusse faite de demeurer au service de Mme la G.D, j'aurois toujours eu un pretext honneste pour en sortir quand l'occasion se seroit presentée, mais, Monsieur, ce n'estoit nullement ma pensée, je n'avois desir de l'avoir que pour en tirer un revenu considerable qui me mestoit en estat de servir Mme la G.D. avec plus de commodité que je ne peux faire à present." (6265)
By May 3, 1677, Sainte-Mesmes was baulking at the demands Mme de Toscane was placing on him. He was tired of following her, her ladies, and her valet de chambre from one courtly residence to another: "Ce n'est pas là le poste d'un chevalier d'honneur," he exclaimed. (6265)
On 10 September 1677, Sainte-Mesmes and the Grand Duchess were at Fontainebleau, where they had spent the previous two weeks. The daily round of activities started around noon with horseback rides during which many ladies tumbled from their mounts. Mme de Toscane, thank goodness, was being cautious for once:
"On cour[t] le cef ou le lievre jusqu'à quatre heures, on voient se rabiller et se parer pour venir chez la Reyne et aller à l'opera. On a comedie jusqu'à une heure que le Roy va souper. Quelque diligence que l'on fasse, on ne scauroit se coucher qu'il ne soit plus d'une heure apres minuit. ... On ne fait qu'aller et venir depuis le matin jusqu'au soir. ... [ces longs séjours à la cour] sont toujours fort incommodes, mesme à ceux qui estant obligés d'y estre aportent touts leurs soings pour y avoir tout ce qui leur est necessaire. Nous ressemblons [à] ces camps vollants qu'on faict marcher sans esquipage et qui avec de l'argent ne laissent pas de souffrir, se trouvant privés des commodités necessaires." (6265)
By 22 October 1677 Sainte-Mesmes was sounding desperate:
"S.A.R. [that is, Mme de Toscane] est toujours la mesme, ne songeant au monde qu'à son plaisir et à son divertissement. Nous irons à St Germain, suivant le projet qu'elle en a fait, sitôt que la cour y sera, environ dans quinze jours." (6265)
A revealing letter dated 26 February 1678 details how Mlle de Guise (and doubtlessly Mme de Guise) entertained. It also reveals the strained relations among the three Orléans sisters – the Grande Mademoiselle, Mme de Guise, and Mme de Toscane:
"Mademoiselle de Guise donna à disner le mardy gras à Mademoiselle [the Grande Mademoiselle], Madame la Grande Duchesse et Madame de Guise. Mademoiselle n'en estoit point priée, mais sachant que ses seurs [sic] y venoient, elle voulut estre de la partie où estoient aussy Mesdames d'Elbeuf et de Lillebonne et Mademoiselle [sic] ses filles [known as "les demoiselles de Lillebonne"]. Ce fut un fort grand repas non pas dans la quantité mais dans la propreté. Deux heures apres le disner Mademoiselle s'en alla et toutes les autres s'en allèrent à Montmartre passer le reste de la journée. Mme la Grande Duchesse dut aller dans un jour ou deux avec Mesdames ses soeurs voir Monsieur le Dauphin à S. Germain. Il sembleroit sur ce recit qu'elles seroient fort bien ensemble, mais ceux qui voient la contrainte où elles sont les unes avec les autres jugent facillement qu'elles ont plus de joye de se dire adieu que de se dire bonjour.... Nous savons par experience qu'elle[s] ne scauroient durer longtemps en bonne intelligence et que ce n'est pas peu qu'elles veulent bien chacun[e] de son costé garder le dehors sans en demander davantage. ... Mme la G.D. s'est tenue assez en repos pendant tout cet hiver. Elle n'a pas eu guere de compagnie et cela nous a obligé à une grande assiduité poiur essayer de l'occuper en l'entretenant de toutes sortes de choses pour empecher les effects duchagrin que la solitude luy pouroit causer." (6265)
Sainte-Mesmes’s letters continue into the 1680s. On 3 July 1682 he feigned ignorance about the reasons behind the Grand Duchess’s refusal to visit the Little Carmel on the rue du Bouloir; and he commented on the tight quarters where Mme de Toscane and her householders lodged at Saint-Germain-en-Laye. With one sister literally on top the other, disputes were inevitable:
"Nous ne voions pas quelle est la raison qui oblige Mme la grande duchesse à en user comme elle fait avec les carmelites, qu'elle ne veut plus voir et où elle ne veut pas mesme que nous metions jamais les pieds. ... heureusement, ... [je ne pus] pas empescher que les carmelites ne demeurassent chargées de l'indignation de la grande duchesse. ... L'incommodité du logement de Madame de Guise où il faut qu'elles soient toutes deux en chassera bientot Mme de Gd duchesse." (4783)
On 23 April 1683 Sainte-Mesmes summarized the politicking that went on after the death of the Abbess of Montmartre in 1682. He depicts Mlle de Guise as playing a major role in the transmission of this abbey to a young princess of the House of Lorraine:
"Vous scaures donc Monsieur que Madame de Montmartre estant revenue d'une espece d'agonie où elle avoit esté huit ou dix jours avant sa mort, Mademoiselle de Guise sa seur et toutes nos princesses, cest à dire Me la Gde duchesse et Me de Guise emploierent tout leur credit pour faire donner l'abaye à Madame d'Harcour, mais sur ce que S.M. fit responce à touts ceux qui luy en parlerent qu'il ne pouvoit pa la luy donner parce qu'elle n'estoit pas en age, tout le monde creut que ce n'estoit q'un pretexte et qu'on la vouloit donner à Made de Fontevrault. Il s'est trouvé par la suite que Made de Fontevrault n'en a point voulu, et Mademoiselle de Guise qui n'avoit point quitté prise, a representé au roy que cette abbaye n'estant pas riche et ayant besoing d'un secours considerable, elle donneroit pension de dix mil francs qu'elle douvoit à Mme de Montmarte sa soeur à Made d'Harcourt sy le roy luy vouloit bien donner l'abbaye. Cela s'est enfin terminé de la sorte, et Mademoiselle de Guise qui n'y revenoit presque plus, à recommancé aussitot d'y venir de la mesme maniere qu'elle faisoit du vivant de Me sa seur, et y a mesme fait quelques jours de retraite pendant cette Sepmaine saincte. Le public ne laissoit pas, pendant cet intervalle, de donner cette abbaie à plusieurs personnes [as abbess, including a la Rochfoucault]." (4783)
A few details about the princesses’ social life are conveyed by a letter dated 18 August 1683. Mme de Guise had journeyed to Fontainebleau from Alençon to express personally her condolences to Louis XIV over the death of Queen Marie-Thérèse. She returned to Paris on the evening of August 18 and stayed for several days. (Before returning to Alençon she appears to have attended a service held for the Queen at the Mercy, where Marc-Antoine Charpentier’s H. 331 and 332 were performed.)
"Elle disne aujourd'huy à Montmartre, et demain Made la gde duchess s'en ira disner à Luxambourg. Made de Guise s'en retournera dans peu de jours pour nous rendre touts à Paris à la St. Martin." (4783)
A letter dated 8 July 1686 shows that Sainte-Mesmes was advising the Florentines about how best to cope with some of the foibles of the Italian actors in Paris. It is clear that Mme de Toscane was in contact with these actors! On 21 June, Sainte-Mesmes had received both Gondi’s letter and one from "Fiorily," whose father appears to have seduced a young girl:
"... sur le subject de son pere [Fiorilli, the elder], qui est un homme d'une vie scandaleuse. Je verray avec quelque personnes de pieté et de credit quelle conduite on peut tenir pour remettre cette fille dans un couvent. Je ne crois pas qu'il faille dire à Made La grande duchesse que le Sr Fiorily m'en a escrit parce que le Sr Scarmouche avoit trouvé le moyen de rendre de mauvais offices à feu Sr Fiorily aupres de Made la Gde Duchesse, et vous scaves qu'il nest pas aise de luy faire perdre les opinions qu'elle a une fois conceues." (4783)
By the mid-1680s, the life of the Grand Duchess – and of her chevalier d’honneur – consisted of numerous visits to royal chateaux in the Ile-de-France, visiting Mme de Miramion’s charitable house just outside the Porte Saint-Martin, and being entertained in Mme de Guise’s apartment in the Luxembourg Palace. Sainte-Mesmes alludes to a new demoiselle, Mlle de Genlis, who is now part of Mme de Toscane’s household: she clearly was a very pious girl who had been recommended by Mme de Miramion. (Read a Fugitive Piece about Miramon's schools.) Genlis replaced the less desirable Mlle de Mainville, who had poor health but listened too much to Mme de Toscane’s "discours extraordinaires":
"Madame la Grande duchesse observe toujours de revenir un jour ou deux avant la toussaint. Sa santé est toujours parfaitement bonne, elle et presentement allée disner au Luxambour ches Madame de Guise où elle passera la journée à jouer, si ce n'est qu'elles aillent ensemble aus grand couvent des carmelite à la prise d'habit d'une fille qu'on nomme Mademoiselle de Hever, qui s'est convertie depuis peu. ... Il y a sy peu [de temps] qu'elle [Mlle de Genlis] est avec nous que nous ne scaurions encore dire sy elle s'y acoutumera; la vie que nous menons d'aller presque toutz les jours à Luxembour et continuellement dans le grand monde estant bien diferente de celle qu'elle menoit dans la comunauté de Made de Miramion." (4785)