Is there any evidence to suggest that the tale of the arrival of the body of Saint Maxime at the Collège de Clermont (Louis-le-Grand) is not a nineteenth-century invention? Yes, indeed. In fact, the description of a similar event, which took place in the 1650s in the Massif-Central town of Mauriac, has many of the elements in the Émond narrative. The students perform music; and the populace hangs around, listening to the music and trying to catch a glimpse of the ceremony.
For example, the pupils who belong to the Congrégation de la Vierge play a central role in the festivities; and they dedicate their studies to the saint. In addition, the narrative of the arrival of Saint Paulin in Mauriac includes a host of details about the sort of ceremonies that were organized at Jesuit schools throughout the realm And it appears quite likely that the many of these details were observed for the ceremony described by Émond.
The narrative of the "translation" of the bones of Saint Paulin,
martyr, from Rome to the Jesuit collège of Mauriac has been
preserved in a little volume by Reverend Father Louis Belleau, S.J.,
Histoire de la Translation de S. Paulin Martyr (Clermont: Jacquart,
1655), preserved by the municipal library of Rodez (call number 5573).
Here is the gist of my notes on the event:
There was a consensus in
the town of Mauriac that the Collège de Mauriac should have some relics,
for it was a "Collège sans Patron" and "sans Titulaire." A Jesuit
therefore negotiated with the authorities in Rome; and while he was
there, he participated in a search for a suitable martyr (p. 3). Eager
to have a martyr "venir apprendre aux Enfans qui sont élevés dans le
College de Mauriac, qu'il faut consacrer sa vie à Dieu dés-la jeunesse,
& perdre plûtot la vie comme il [the 8-year-old whose tomb they found
first] a fait à l'âge de huit ans, que de manquer au service de ce grand
Maistre [God]." But the body had turned to dust, so they had to try
again.
At their next try, they then found a tomb marked "PAVLIN," which they took as a sign, for that is the French spelling! And inside were well-preserved bones, and with them a "phiole de son Sang," which was for them proof of his martyrdom. "Ce Saint Corps fut mis dans une Caisse, ornée d'un Taffetas rouge," and the marble burial plaque was also packed up. After due processing in Rome, the relics made their way by boat all the way to Lyon, then overland to Mauriac (pp. 25-27).
The arrival of the body at the Collège de Mauriac is described at length. It had been carried in a solemn procession from a chapel near the city gate: "Le Corps Saint ayant esté mis sur l'Autel y fût encensé diverses fois. ... Apres les prieres de l'Eglise & la bénediction que tout le monde receut à genoux, la Procession sortit en bel ordre. La jeunesse de la Ville en Armes, rangée en petit Escadron fit sa décharge à la veue du Saint, & marchans des premiers furent suivis des Escholiers de la Congregation du College portans des Cierges allumés; la Compagnie de Messieurs les Penitens Blancs, partie pieds nuds, nonobstant la rigueur de la saison , venoit apres. En suitte Messieurs les Ecclesiastiques avec les Peres de nostre Compagnie en Chappe, & les Reverends Peres de la Congregation de S. Maur qui voulurent venir honorer ce grand Saint. Puis le Reverend Pere Recteur du College portoit la Relique sous un poële de drap d'or, soûtenu par quatre Prestres de la Communauté, apres enfin les Magistrats & le reste des Habitans, & des Paroisses voisines, sans autre ordre que celuy qu'ils pouvoient garder parmi les continuels efforts que chacun faisoit pour approcher et toucher le Cercueil." This procession is likened to the procession of an Ancient Roman, on his "Char de Triomphe" and preceded by his "Captifs." The procession stopped at several churches as the body advanced to its final resting place, and there was a ceremony at each church.
As for the Jesuit fathers, "considerant ... le bon-heur qu'ils devoient avoir de loger desormais dans une mesme Maison avec cet Illustre Martyr, ...les larmes de joye qui couloient de leurs yeux, l'ardeur de leurs coeurs embrazés d'amour pour ce cher Hoste, & les agreables complaisances de voir tant d'honneur rendu aux cendres d'un Martyr, estoient le doux entretien, qui les occupoit pendant qu'on chantoit la Messe à l'honneur du Saint, & qu'une multitude incroyable de Peuple, entrant & sortant avec peine de l'Eglise, se pressoit pour adorer ces Reliques, qu'on avoit exposées pour cela sur un petit autel dressé à ce dessein au milieu du balustre qui fait la separation du Sanctuaire.
Comme il ne fût rien qui rendit plus Auguste le Triomphe de Jesus-Christ entrant en Jerusalem, que les acclamations des Enfans qui firent resonner dans le Temple leurs voix innocentes à la gloire de son Nom, les Escholiers du College choisis de toutes les Classes pour faire quelque chose de semblable à l'honneur de ce bien-heureux Saint (que leur venoit de si loin au Nom du Seigneur) se presenterent devant son Cercueil diverses fois durant toute cette Feste, avec des louanges & des acclamations aussi pures & sinceres qu'elles estoient estudiées; Mais sur tout dans cette Eglise, luy consecrant par des beaux Vers leur Estude, & leur jeunesse exposée à tant de dangers, implorant son secours pour la deffence de leur Innocence.
La Compagnie des Habitans en Armes, rengée [sic] au milieu de l'Eglise devant ses Reliques, mit la main à l'Espée, & la levant trois fois en l'air, protesta qu'elle estoit preste de verser son Sang pour la deffence des Autels, & la gloire de Jesus-Christ, à l'exemple de ce brave martyr. Et tous les Magistrats, avec le reste du Peuple prosternés devant ces sacrés Ossemens, le prierent d'estre desormais l'Ange Titulaire de leur Ville, toûjours prest à les proteger, & toûjours magnifique à leur départir les Tresors des graces dont Dieu l'a constituée le dispensateur. Cependant que les Ecclesiasstiques chantoient le Te Deum, en action de Graces, des faveurs que Dieu faisoit, non seulement à Mauriac, mais encore à tout son Eglise, luy donnant ce nouveau Protecteur.
Ainsi la Ceremonie estant achevée, & le Saint Corps logé dans l'Autel
qu'on luy avoit decemment preparé, tout le monde se retira, châchun
restant surpris de tant de merveilles...." (pp. 51ff).
Some time
later, several eminent clergymen officially opened the coffin for the
"verification" of the relics, i.e., of the seals and ribbons affixed in
Rome. And while this was going on, "Le Choeur de Musique fit à mesme-temps
retentir l'Eglise d'un beau Mottet à la louange du grand Paulin, Tout le
monde prenant plaisir d'entendre et de goûter la suavité de ce Saint
Nom: & le fanfare des Trompettes du Roy venus d'Achon, pour honorer la
Feste, succedant à ce concert, porta par tout le voisinage l'agréable
nouvelle de l'ouverture de la celebrité, qu'on fit entendre plus loing
par le bruit redoublé des pieces à Feu, qui tiroient du haut du Clocher.
De sorte que toute la Ville fût à mesme temps avertie du lever de cet
Astre, & des heureux commencemens de ce jour Solonnel." (pp. 71, 74)
A bit later, the populace knelt together in the courtyard before the church, and all rose together, to give a gun salute. This was followed by a "petit Feu d'artifice, dressé par les Escholiers à l'honneur de leur Saint Patron." Trumpets, tambours and violins played. (p. 78)
July 23 became the "Jour de la Translation" and each year there was a fete at the school, where the church was lavishly decorated: "Les Flambeaux allumés sur les Autels, l'éclat de l'Or & de l'Argent, que leur servoit d'ornement, & les pieces de prix dont ils estoient enrichis, attiroient les yeux de quelques uns: d'autres arrestoient leur veue sur les belles Tapisseries & les Peintures, qui donnoient une nouvelle face à toute l'Eglise." There were four paintings, one for each corner of the globe, and for each corner there was a Jesuit: Ignatius for Europe; Xavier, the Apostle of the Indies; Oviedo Patriarche d'Ethiopie; and the "nouveau tamaturge du Bresil, Joseph d'Anchieta (or Auchieta). There was the usual sort of procession too, pp. 81-85.
Once again, the festivities included music: there was a "Choeur de Musique, qui chantoit alternativement, avec tous les Ecclesiastiques, les Hymnes de l'Eglise à la gloire de nostre Martyr." And the townspeople assembled with their drums before the door of the church, "d'où sortirent environ cent Escholiers des plus lestes du College, & tres-bien en ordre, & portant leur petite Enseigne de Taffetas bleu chargé d'étoiles d'or, orné d'un costé de l'Image de Saint Paulin, & de l'autre du sacré Nom de Jesus." (p. 87)
Then the relics, in a gilded reliquary, were carried in procession through the streets, to public rejoicing, and went from one church to the next, a bit like on the Fête-Dieu: once again "Motets" were sung and "Hymnes" were sung alternatively. (pp. 87, 90)